Êtes-vous en quête d’objets anciens ou souhaitez-vous tout simplement vendre quelques-unes de vos pièces rares ? L’antiquaire est la personne à qui vous adresser. Il peut vous trouver des pièces uniques. Ces qualifications et ces connaissances en histoire de l’art lui permettent d’aisément identifier un article authentique. En revanche, on assimile souvent le métier de l’antiquaire à celui du brocanteur. Pourtant, il s’agit de deux professions bien distinctes malgré leurs similitudes. Pour les distinguer, retrouvez dans cet article un bref aperçu des spécificités du métier de l’antiquaire.
Antiquaire et brocanteur : des missions bien distinctes
Au même titre que le brocanteur, l’antiquaire achète des produits d’occasion pour les revendre. Ils sillonnent les marchés aux puces et les vides greniers dans le but de se procurer leurs marchandises. Pour exercer ces professions, aucun diplôme en particulier n’est requis. Cependant, cet antiquaire expérimenté qui exerce en Deux Sèvre par exemple est titulaire d’une spécialisation en histoire de l’art, en l’occurrence une licence ou un master. Ce qui lui permet d’ailleurs de se distinguer des autres. En effet, un antiquaire confirmé n’aura aucune difficulté à déterminer la valeur et la qualité d’un objet ancien grâce aux connaissances qu’il a acquises au cours de son cursus. Il est même en mesure de déterminer le style et l’époque où remonte la fabrication de l’objet en question.
Par ailleurs, il existe une différence bien nette entre ces deux corps de métier. En effet, l’antiquaire se concentre sur la vente et la collection d’objets rares qui ont une grande valeur. Quant au brocanteur, il vend des objets en tout genre particulièrement abordables. En général, le brocanteur revend les articles qu’il acquiert sans prendre la peine de les réparer. Ce qui n’est pas le cas de l’antiquaire. Il procède à la restauration des pièces qui présentent des défauts avant de les commercialiser. En outre, il tient le futur acquéreur de ces défauts.
Focus sur les principales activités d’un antiquaire
L’antiquaire est avant tout un passionné des objets de l’antiquité. Il consacre une grande partie de son temps à la recherche de pièces uniques pour sa clientèle. Cette dernière se compose surtout d’amateurs d’art ou de collectionneurs d’objets anciens. Par conséquent, l’antiquaire se déplace souvent. Pour dénicher la perle rare, il assiste généralement à des expositions d’œuvre d’art. Il se rend même chez des particuliers à leur demande.
Du fait de ses connaissances et de son expertise, l’antiquaire est fréquemment sollicité pour des services d’authentification d’objets de l’antiquité. Il œuvre également dans l’estimation de leur valeur. Pour réussir ses négociations et pour mieux vendre, il procède à la restauration des objets avant de les revendre si c’est nécessaire. Dans le cadre de l’exercice de cette tâche, il peut faire appel à des spécialistes à l’instar de l’ébéniste. Après la conclusion d’une vente, il délivre à son client une facture et un certificat d’authenticité de la pièce, s’il l’exige.
Par ailleurs, l’antiquaire est le premier responsable de sa boutique d’antiquité. Il garantit sa bonne marche et assure sa gestion administrative. Une bonne base en gestion d’entreprise lui est donc indispensable.
En conclusion, on peut facilement reconnaitre un antiquaire du fait de la nature de son activité. En effet, ce spécialiste en histoire de l’art s’intéresse à la vente d’objets anciens. Ces derniers ont une grande valeur. À cet effet, les clients de l’antiquaire sont principalement des collectionneurs et des amateurs d’art. Contrairement au brocanteur, ce professionnel restaure les pièces rares avant de les commercialiser. Il offre également des prestations dans le cadre de l’authentification d’un objet et l’estimation de sa valeur. Pour terminer, l’antiquaire assure la gestion administrative de sa boutique d’antiquité et son fonctionnement.